Législatives 2024 : Candidatures
Olivier Hanne et Stéphanie Auffray - 2ème circonscription d'Ille-et-Vilaine (35)
Réunion publique
Rencontre des candidats de la Décroissance (2e circonscription du 35),
Jeudi 27 juin à 20 h
autour d’un jus de pomme
La Station théâtre, 1 rue de Rennes, 35520 La Mézière
LA DÉCROISSANCE !
Lenteur et décroissance
Pour la paix et contre l’effondrement
Pour la joie de vivre
La décroissance, c’est la joie de vivre, quand on demeure pleinement humain, à l’opposé de la vision transhumaniste, quand on est en accord avec sa conscience, quand on évite le clivage de cerveau, les injonctions du système et la dissonance cognitive, voire le burn-out.
La décroissance, c’est le choix des non-dépenses, des solutions d’économie fondamentale, de la préservation de la nature, de la solidarité, des relations humaines loin de la technicisation de la société.
La décroissance, c’est remettre les choses à leur place, réduire notre empreinte humaine sur la terre. C’est aussi réduire notre pouvoir d’achat à l’essentiel, le vrai, celui qui nous permet de vivre heureux, désintoxiqués de la consommation et de la mondialisation qui détruit la terre. La décroissance, c’est relocaliser le panier des ménages dans leur région, c’est cultiver et manger des tomates de juin à novembre dans le Nord de la France, par exemple.
« La décroissance va au-delà de la critique de la croissance économique, elle exporte l’intersection entre la soutenabilité environnementale, la justice sociale et le bien-être » dit le GIEC. C’est choisir de décroître le PIB, le produit intérieur brut, qui « est borgne quant au bien-être économique, aveugle au bien-être humain, sourd à la souffrance sociale et muet sur l’état de la planète ».
La décroissance, c’est allumer une bougie, et pas la lumière de son portable, si vous avez eu le courage d’en acheter un, quand il y a une coupure d’électricité, c’est même l’avènement de la bougie, dans toute sa splendeur.
Nous nous présentons aux élections législatives dans quelques circonscriptions. Vous avez le choix de voter pour nous. Nous n’avons pas de recettes toute faites, nous devrons les inventer ensemble, adaptées à nos circonscriptions, avec tous ceux qui y vivent, mais nous avons déjà des exemples à vous montrer.
Choisissons nos députés avec notre conscience, pas avec nos envies ou nos désirs, pas pour nous, pas pour améliorer nos conditions de vie, mais pour s’assurer qu’on pourra toujours en avoir d’assez bonnes dans le futur, pour éviter la déshumanisation, pour éviter la guerre, pour éviter la pénurie, pour éviter l’effondrement, pour protéger la terre et la société humaine.
Les premières étapes d’une transition décroissante, qui garantissent l’essentiel pour bien vivre aux plus nombreux, sont les suivantes :
Consommation : réduire les consommations inutiles par une taxation différentielle des marchandises et des services suivant l’utilité sociale, les nuisances écologiques, la taille de l’entreprise… Supprimer ou taxer lourdement la publicité, le luxe, l’avion, les bolides urbains, les grandes surfaces, le nucléaire, les produits toxiques, la production de déchets, les technologies abrutissantes. Favoriser l’artisanat et rendre les produits manufacturés durables et réparables.
Production : relocaliser les productions essentielles et assumer un protectionnisme territorial sur les marchandises, les services et les capitaux nécessaires aux sociétés humaines, pour favoriser dans l’ordre : le local, notamment pour l’alimentation : les carottes doivent venir du pays / le régional, dans le cadre de bio-régions autonomes à construire, ne dépassant pas leur biocapacité. Transport des marchandises sur rails ou bateaux, objectif zéro camions internationaux.
Fiscalité : réduire les inégalités de revenu et de patrimoine dans une fourchette de 1 à 6, pour réduire la consommation et le gaspillage, signe de distinction sociale, afin de réduire l’impact écologique ; appauvrir les très riches sera bon pour la planète comme pour la décence commune. Diminuer la fiscalité du travail, ressource abondante et augmenter celle sur l’énergie et les matières premières pour les économiser. Renationaliser les banques et soutenir les monnaies régionales et locales.
Migrations : diminuer les excès migratoires en relocalisant l’économie et en sortant des fables libérales des grands patrons sur la liberté de circuler, qui justifient l’errance économique au service de l’exploitation salariale, alors que chacun aspire d’abord à pouvoir vivre dans son pays. Sortir du «développement », cet autre nom de la croissance motivée par le profit qui éteint toute culture autre que celle de l’occident : sortir de l’extractivisme et des accords de libre-échange signés par l’Europe, réduire les cultures d’exportation et multiplier les cultures vivrières ; stopper les expulsions de paysans et permettre à tous de jardiner tranquillement pour se nourrir. Permettre l’autosuffisance, plutôt que le consumérisme ou la misère moderne. En attendant, savoir accueillir les migrants chassés par le changement climatique et nos guerres néocoloniales.
Alimentation et agriculture : relocaliser les productions agricoles sur la base d’un socialisme agraire à base familiale ou coopérative, avec des paysans qui travaillent à reconstruire de petites fermes en polyculture-élevage. Le soutien aux structures qui permettent d’apporter des solutions concrètes comme « Terre de liens » est une priorité. Les techniques de production seront plus simples. Cela passe également par une augmentation du nombre de paysans, une dé-métropolisation et une alimentation adaptée aux capacités des terres agricoles. Le lien entre producteurs et consommateurs sera plus direct. Prendre soin des plantes redonne du sens au travail. Partager les fruits du jardin dans la convivialité redonne du sens à la vie.
Éducation : Arrêter la numérisation de l’école. Intégrer à la scolarité toutes les notions de simplicité, réintégrer les activités manuelles tout en insistant sur la transmission des savoirs fondamentaux. Abroger la loi sur le séparatisme et son contrôle sur l’instruction en famille. Permettre à chaque élève de faire des choix de formation sans pressions. Instauration d’une éducation populaire pour les enfants et les adultes.
Démocratie : relocaliser les décisions dans les bio-régions, les départements et les communes, sans perdre la solidarité globale. Pour y parvenir, instaurer à côté de chaque assemblée élue une assemblée populaire tirée au sort, disposant d’un droit de veto sur les décisions, et du droit de convoquer des jurys citoyens pour mieux éclairer ses choix. Permettre des référendums d’initiative citoyenne à intervalles réguliers. Libérer les médias des multinationales et rendre possible le débat sur les nouvelles technologies.
Le bulletin de vote ne sera pas proposé dans les bureaux de vote.
Vous devez le télécharger ci-dessous, l’imprimer sur du papier 70 ou 80 g/m2 puis le couper exactement en 4 pour respecter le format imposé A6 de 14,8 cm par 10,5 cm (il y a donc 4 bulletins par page A4).
Pour télécharger la version jpg, cliquer sur l’image ci-dessous. Pour la version pdf, cliquer sur le lien suivant : Bulletin de vote format pdf
--------------------------------------------------
Lionel Chambrot et Sandrine Bonnafé – 2ème circonscription des Vosges (88)
Communiqué de la liste « Paix et Décroissance », 2ème circonscription des Vosges : Lionel CHAMBROT et Sandrine BONNAFÉ.
Avec cette dissolution surprise, c’est bien la Démocratie qui est en crise.
La crise démocratique actuelle a commencé il y a longtemps : mais c’est la violation de la volonté du peuple exprimée le 29 mai 2005, en ratifiant le Traité de Lisbonne par vote en 2006, qui a porté le premier coup fatal et fait apparaître la tentation autoritaire des élites. Depuis, chaque volonté commune de rejet des pouvoirs politiques et économiques en place s’est vue opposer une réponse violente comme le soulignent la LDH et Amnesty International (bonnets rouges, Gilets Jaunes, manifestations contre la réforme des retraites ou contre le projet de Bure…). Si on ajoute l’utilisation des décrets présidentiels, du 49.3, la possession de 98% de la presse par des milliardaires et grands groupes, des Conventions citoyennes dont rien ne sort finalement, la criminalisation des militants et la suppression d’Anticor, des grands débats ou un seul parle des heures et des heures… Bref, on comprend pourquoi le grand gagnant des élections est l’abstention. D’ailleurs, comment se déclarer « légitimement élu par la peuple » quand plus de la moitié ne vote pas !? Plus légale que légitime, la classe politique au pouvoir se maintient à tout prix, au risque de voir monter les violences, le nationalisme, la haine et le racisme, comme c’est le cas aujourd’hui. Oui, ce sont les politiciens depuis 40 ans qui ont permis aux fascistes de faire plus de 30% des votes exprimés aux élections en 2024.
La question de la légitimité du pouvoir DOIT se poser, mais malheureusement ce ne sont pas ceux qui le détiennent qui vont la poser (politiciens de métier, lobbyistes, milliardaires, multinationales). Où est la souveraineté populaire quand des sujets cruciaux ne sont jamais débattus ou soumis à referendum : nucléaire, budget de l’armée, ISF, corruption… Le pouvoir aurait-il peur que le peuple ne soit pas de son côté (…) ?
La deuxième question essentielle sur la situation actuelle est celle de la guerre. Nous ne parlons pas seulement de la guerre armée en Ukraine, à Gaza ou dans une soixantaine d’autres pays dans le monde à ce jour. Nous parlons de la guerre économique contre les pauvres, de la guerre contre les services publics et les fonctionnaires, de la guerre contre le climat et le vivant sous le contrôle de la pétrochimie, de la guerre contre le Covid qui se transforme en contrôle social de masse, de la guerre de l’eau qui voit l’agro-industrie (et les vendeurs d’eau) s’accaparer ce bien commun… E.Macron disait déjà « nous sommes en guerre » lors du confinement en 2020. Par sa politique sociale austère, son appétence pour les riches et son désintérêt pour l’écologie, E.Macron est bel et bien un guerrier qui pourrait aller trop loin, car c’est le Peuple qui meurt à la guerre, par ceux qui la déclenche.
Nous sommes pour la paix car nous sommes pour l’union de l’homme avec la nature qui le fait vivre. La 5ème République et le capitalisme nous amènent vers l’effondrement car nous dépassons le seuil de soutenabilité de la planète et le seuil d’oppression des peuples. C’est pourquoi nous proposons de relocaliser dans des bio-régions à taille humaine les activités alimentaires, sociales et culturelles nécessaires avec une démocratie directe locale pour des rapports sociaux plus égalitaires et plus solidaires.
Nous proposons d’élire une Assemblée Constituante au suffrage Universel.
Nous, les décroissants, sommes désignés comme « petite liste », mais le financement des partis renforce le pouvoir de ceux qui ont de l’argent (même illégal) et nous enferme dans ce rôle secondaire, alors que 60 à 80% de la population pense que la décroissance est une solution aux problèmes environnementaux.
Nous faisons une campagne à zéro euro (contre environ 65.000 euros par liste et par circonscription…), sans R39 (propagande : impression de + de 150.000 professions de foi et bulletins de vote par liste et par circonscription (soit environ 6.000.000 de papiers rien que pour les Vosges), alors qu’il pourrait y avoir un bulletin unique).
Il y a un bulletin ci-joint ou à télécharger pour voter pour la paix et la décroissance.
Voici notre profession de foi ci-jointe.
Bulletin de vote ci-joint (par 4 en A4, à découper très exactement en 14,8 cm par 10,5 cm).
Site internet : https://decroissance-elections.fr
Facebook : https://facebook.com/decroissancevosges
Lionel CHAMBROT, citoyen : lionel@chambrot.com / 06.16.396.396.
et Sandrine BONNAFÉ, citoyenne.
Le bulletin de vote ne sera pas proposé dans les bureaux de vote.
Vous devez le télécharger ci-dessous, l’imprimer sur du papier 70 ou 80 g/m2 puis le couper exactement en 4 pour respecter le format imposé A6 de 14,8 cm par 10,5 cm (il y a donc 4 bulletins par page A4).