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Thérèse DELFEL, tête de liste

La personne

Européenne de naissance puisque née en France de parents allemands de Roumanie qui avaient déjà quitté la Lorraine il y a deux siècles avant d’y revenir après la Seconde Guerre, et que j’ai été formée dans des pays anglo-saxons (études à Manchester et Édimbourg). Je suis enseignante de formation (anglais, allemand, français, ayant fait de très rares et brefs passages par l’Éducation Nationale en France). J’ai également suivi le cursus d’Écologie Générale et Sciences de l’Environnement de l’Université de Metz sous la direction du Pr Jean-Marie Pelt qui a mené chez moi à un fort désir d’expérimentations, notamment de vie en autarcie. J’ai par ailleurs passé 14 années hors de France, à Hong Kong, en Nouvelle Zélande, en Polynésie, ce qui m’a permis de découvrir d’autres cultures et modes de vie voire de me confronter à une autre perception du Monde. Actuellement et ce, depuis sept années, je vis en Moselle/Grand Est, en simplicité volontaire.

La simplicité volontaire

Selon que la personne soit citadine ou campagnarde, d’une génération ou d’une autre, d’un milieu social ou d’un autre et en tenant compte de toutes les circonstances de sa vie, différentes manières de vivre la simplicité volontaire se présentent. Aucune ne doit devenir une bible ou une norme et encore moins, un concours du/de la meilleur.e. Ici, il s’agit simplement de donner des éléments de compréhension. Trois axes majeurs pour vivre la simplicité volontaire au mieux du possible, rappelant non sans insistance, qu’elle se nomme aussi sobriété heureuse :

  1. produire une partie de sa nourriture, dans mon cas dans des jardins dont l’un m’est prêté par une voisine, donc en partage de convivialité, et en bio orientation permaculture ;
  2. se rapprocher autant que faire se peut d’un zéro déchet (par exemple j’en suis à ± deux poubelles par an, ce qui pousse nécessairement à un autre regard sur la consommation, un objectif « facilité » dans mon cas par des revenus sobres) ;
  3. se déplacer en se servant essentiellement de ses jambes, de transports en commun et/ou au moins, de covoiturage. Dans mon cas, pas de voiture, je me déplace souvent à pied ou en bus. En tout état de cause, se déplacer en conscience d’une empreinte à garder légère, pour déplacements ayant un sens.

L’Europe de la décroissance

L’Europe a une histoire, longue déjà, généreuse dans son esprit, qui ne doit pas la faire partir dans le leurre de la croissance verte ni se laisser phagocyter par haines et dissensions ! Pour corriger ses actuels dysfonctionnements, lobbying forcené, complaisance envers multinationales, industries destructrices et monde de la finance, soutien à agriculture et pêche intensive ou pétrochimique, il lui appartient de mettre ses énergies au service d’une échelle humaine préservée : impulser/garantir davantage d’équité sociale dans les pays membres, faire respecter les milieux vivants, y compris en faisant de l’agriculture biologique/permaculture/agro-foresterie sa priorité, en préservant rigoureusement les espaces naturels pour permettre une vie en santé, en apportant un soutien renforcé à la pêche artisanale, aux TPE/PME, et à tous les artisanats qui créent les vrais emplois, sains et pérennes. Au lieu de soutenir les industries automobile et aéronautique, il faut amener un allègement de l’empreinte écologique pour l’ensemble des citoyen.ne.s européen.ne.s, représentant.e.s/élu.e.s en tête, favoriser la préservation de l’essentiel, protéger les zones rurales, vitales, des différents pays, atténuer la concurrence entre pays membres et y promouvoir un modèle de coopération constructive.